Avec la mobilité douce, déplaçons-nous serein
La mobilité douce englobe les pratiques et les moyens de déplacements qui contribuent à la réduction de la pollution liée au CO2 et de la pollution sonore. Il s’agit principalement du vélo et de la trottinette.
La tendance générale reste l’usage de la voiture personnelle. Dans les villes moyennes, elle est utilisée pour plus de 2 déplacements sur 3. On observe cependant que plus on se rapproche du centre-ville, moins elle est utilisée. Une prise de conscience citoyenne pour une mobilité plus éco-responsable et plus économique semble lancée. Ainsi, les modes de déplacement doux se développent partout sur le territoire.
Dans ce contexte, les politiques publiques volontaristes pour promouvoir la mobilité douce doivent être mises en œuvre, en accordant une attention particulière à la valeur travail. Sécuriser les trajets domicile–lieu de travail est essentiel pour encourager ces nouveaux modes de déplacement, en particulier pour les travailleurs précaires ou en horaires décalés. Une politique de mobilité ne peut réussir sans répondre aux besoins concrets de celles et ceux qui travaillent.
Nos mesures pour porter cette ambition :
L’utilisation du vélo rencontre encore des freins notamment liés à la sécurité. Pour accompagner le déploiement de ce mode de déplacement nous allons sécuriser les voies cyclables, avec une couleur reconnaissable, de sorte qu’elles soient sans rupture et mieux identifiées. Cela permettra de faciliter la mobilité en ville et d’améliorer la sécurité routière et piétonne. Par ailleurs l’installation de mobilier de séparation, la mise en place de bords de voirie de type chasse-roues sont aussi des moyens que nous mettrons en œuvre pour sécuriser les déplacements.
Nous rappellerons les règles de sécurité notamment concernant le port du casque et nous impliquerons davantage les polices municipales qui contribueront à une approche globale de la sécurité.
Enfin, nous créerons des parkings à vélo sécurisés, couverts et proches des gares ou dans les centres ville. Cela rassurera les usagers sur la crainte des vols et des dégradations.
Le coût d’acquisition d’une trottinette ou d’un vélo électrique peut dépasser les 2 500 €. Ce montant peut être rédhibitoire. Afin de faciliter l’acquisition de ces modes de transports doux, nous généralisons massivement l’aide à l’achat. Pour l’achat d’un vélo ou d’une trottinette électrique, l’aide accordée sera de 25 % de la valeur plafonnée à 200€.
Quand elle n'est pas proposée par une métropole ou une région, nous développerons la location de vélo pour de courtes durées car c’est un moyen d’assurer la promotion de ce mode de déplacement doux. Des acteurs économiques privés et des particuliers prennent des initiatives pour accompagner cette tendance forte.
