Le 24 février 2022, la Russie envahissait l’Ukraine. Cette guerre d’agression constitue l’une des plus graves violations de l’ordre de sécurité européen depuis des décennies.
L’Union européenne s’est engagée conjointement avec les États membres à soutenir l’Ukraine à hauteur de 144 milliards d’euros répartis sur les volets financier, humanitaire et militaire.
Des aides qui se sont également traduites très concrètement par l’accueil de 115 000 réfugiés ukrainiens en France, ou l’exportation de matériel militaire, comme les 30 canons César envoyés pour défendre les frontières ukrainiennes.
Le RN a voté contre l'ensemble des textes portant une assistance financière à l’Ukraine
Ce soutien a été renforcé par l'adoption d'une nouvelle aide européenne de 50 milliards d'euros qui s'étalera sur 4 ans afin de soutenir la partie non militaire du budget ukrainien, notamment les salaires des médecins, les retraites, etc.
➜ L’Union européenne a formé en moins d’un an 40000 soldats Ukrainiens dont 10 000 formés par les troupes françaises. À ce titre, la France a lancé en février 2023 la Task Force 19, un programme permettant de former au combat d’infanterie les soldats ukrainiens. L’armée française a également dépêché 200 militaires en Pologne pour y mener des entraînements.
➜ Pour la première fois dans son histoire, l’Union européenne a signé le 5 septembre 2023 8 contrats avec l’industrie européenne pour l’achat commun de munitions destinées à l’Ukraine. Grâce à ces contrats, les États membres de l’UE ainsi que la Norvège auront désormais la possibilité d’acheter des munitions par l’intermédiaire de l’Agence Européenne de Défense (AED), qui fonctionnera comme une agence d’approvisionnement. L’achat commun de munitions, d’un montant d’un milliard d’euros, s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par l’UE pour fournir à l’Ukraine des munitions d’artillerie et des missiles.
➜ 12 paquets de sanctions contre la Russie et la Biélorussie ont été mis en œuvre par l’Union européenne depuis le lancement de la guerre. Des sanctions qui touchent entre autres Vladimir Poutine et des personnalités russes (interdiction de séjour et gel des avoirs), le système bancaire (exclusion de plusieurs banques russes du système bancaire Swift), les importations et exportations (avec notamment un embargo sur l’or, les diamants et sur l’essentiel du pétrole russe, l’interdiction de vente d’armes et d'équipements militaires), et les canaux de désinformation (interdiction de diffusion dans l’UE de Russia Today, Sputnik et 11 autres médias).
➜ Le Parlement européen a voté une résolution qui reconnait la Russie comme État soutenant le terrorisme.
Le RN a voté contre cette résolution. Les députés LFI et Nadine Morano (LR) se sont abstenus
➜ L’Ukraine et la Moldavie ont obtenu le statut de candidat à l’Union européenne. Une candidature à l’Union européenne que le groupe Renew Europe a souhaité compléter d’un soutien indéfectible à l’adhésion à l’OTAN dès que la situation le permettra.
Le RN a voté contre le statut de candidat pour ces pays.
➜ Les députés européens ont été invités à se positionner sur une résolution soutenant l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, et demandant à la Russie de retirer immédiatement ses forces militaires et de cesser la menace contre l'Ukraine.
Le RN et LFI ont voté contre, tandis que Nadine Morano (LR) s’est abstenue.
➜ Le monde entier s’est ému en février 2024, lors de l’annonce de la mort d'Alexeï Navalny, principal opposant à Vladimir Poutine. Alors qu'il était condamné à 19 ans de prison pour son opposition au régime, l’Union européenne avait fait adopter une résolution condamnant les conditions de détention inhumaines de ce dernier.
Les députés RN se sont abstenus lors de ce vote et l’un d’entre eux à même voté contre. Les députés LFI se sont également abstenus.
Le 26 février 2024, à la demande du Président de la République, 25 chefs d'État et de gouvernement se sont réunis à l'Élysée pour discuter du renforcement du soutien à l'Ukraine.
Cinq catégories d'actions communes ont été convenues :